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Tribulation et vie nouvelle
6 février 2008

S'occuper de soi... bien se connaitre...

Pourquoi est-ce si dur? Enfin, si "pas facile" de s'occuper de soi?

D'où est-ce que je tiens ce sentiment que ce n'est "pas bien" de s'occuper de soi?

Pourquoi cela ne serait "pas bien?"... Car on aide pas les autres? Ha ben oui. Mais j'ai décidé qu'il fallait que je m'aide moi d'abord pour mieux aider les autres (ouf!). Mais pourquoi se justifier??? Ca fait du bien POINT. Je ne devrais pas batailler dans ma tête!!
Etre tournée sur moi-même me gène.

Cela doit tenir à l'éducation... est-ce que la religion catho, c'est pas un peu ça? En tout cas, j'ai l'impression que c'est comme cela que l'on me l'a enseignée: il faut tout donner aux autres; le "soi" n'est pas important....

IL VA FALLOIR QUE CA CHANGE!!

Comment j'arrive parfois à mieux me conna^itre

Rester centrée sur soi, se recentrer dessus. J'ai déjà pas mal avancé au cours de ma vie: je n'ai gardé dans mes relations que celles qui me faisaient du "bien". Meme ma grand-mère. Et pourtant ce fut dur. Mais m^eme sa grand-mère peut ^etre toxique...

Je pourrais faire un job beaucoup plus "intéressant", mais aussi beaucoup plus "prennant" en temps, en energie. Les ^ames humaines autour de moi (au boulot) sont tellement belles, que ça fait du bien d'aller bosser. Je pense à cela, suite à un post sur le manque d'ambition d'une blogeuse que j'aime bien.  On peut voir cela comme un manque d'ambition.

OU

On peut voir cela comme : se conna^itre, et savoir quelles sont nos valeurs, s'y tenir. Pas simplement parceque la société nous l'impose. Juste parce que c'est notre ENVIE profonde. Pas facile à faire, je vous l'accorde. Mais c'est cela qui fait que nous sommes nous m^eme non? Et moi, j'ai envie d'avoir un travail intéressant, mais j'ai aussi envie d'avoir d'autres passions dans la vie. c'est comme ça. c'est moi.

Je suis contente, finalement, j'ai pas mal progressé au fil des années. Je suis contente de voir que parfois j'ai fait (sur certains points) un chemin plus long que certaines personnes plus ^agées.

Et ça, c'est déjà s'occuper de soi

Il me reste à arr^eter de donner, donner, donner... aux autres.

Je donne, de mon temps, de mon energie, trop, souvent. Je me perds. Toujours envie d'aider et de passer au second plan. Au "moi je ne suis pas importante", pas la peine... mais toi...je vais t'aider... (ce qui peut en plus ^etre pénible pour la personne aidée!)

Autant, je sais ce que je veux, autant je n'ai à mes yeux aucune valeur. C'est dingue. Mais je crois qu'au fond, c'est ça.

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Commentaires
T
Haaa quelle jolie phrase :-) <br /> Tiens, je vais la noter ;-)
C
commence par te vouloir du bien... et tu finiras pas apprécier car "charité bien ordonnée, commence par soi-même " dit ma gd mère ! Bises de la reine du coaching ... qui ne revient jamais lire les comm.... mais des réponses par mail en pagaille...autant que tu veux, je réponds toujours !
F
Nous vivons tous avec des valeurs reçues...une education qui nous a fait grandir...Un passé qui colle a la peau...<br /> C'est bien que tu fasses cette "expertise" a l'âge que tu as...<br /> Pour ce qui est du job...nous avons actuellement plus un regard sur ce que cela nous apporte au niveau financier...ce qui est dommage a mon goût...<br /> Le mien me correspont tout a fait...je "donne" là aussi...mais je ne le regrette absolument pas...car il me renvoit des valeurs sur la vraie "vie".<br /> Heu...c'est quoi le livre que Marie t'a conseillé ? Il peut peut-être me servir a moi aussi ;)<br /> Bises ensoleillées a toi.
M
cf la première partie de ta réflexion, c'est exactement ça, notre culture "catho" en france ne nous "autorise" pas à nous occuper de nous... ce qui est très différent chez les protestants... eux, ont le "droit" de s'occuper d'eux et de leur corps (d'où une grande différence de culture du corps entre les latins et les nordiques...). Il faut dépasser ces tabous et s'autoriser à s'occuper de soi-même... c'est important!<br /> Pour le reste, à chacun ses valeurs, et je crois honnêtement que l'ambition professionelle n'est vraiment pas celle qui rend le plus heureux, la course au fric et au pouvoir n'est pas très saine (à mon avis, et ça n'engage que moi)... <br /> Pour ce qui est du manque d'estime de soi-même.... il faut vraiment que tu lises le livre dont je t'ai déjà parlé!!!!
T
hé hé... réponse : ma mère.<br /> <br /> C'est clair et net: je me suis rendu compte que ma mère s'est effacée face à mon père (pour qui elle est un puissant moteur je pense, mais elle n'est pas reconnue comme telle par la société). Elle s'est effacée par rapport à sa mère (la fameuse grand-mère).<br /> Et je crois bien que c'est elle que j'ai aidé... En faisant tout ce que je pouvais, et en me faisant oublier... Car elle est tombée en dépression pendant TRES longtemps.<br /> <br /> Il y a également une personne que j'admirais petite, qui avait pris le r^ole de ma grand-mère (faut suivre) et qui donnait BEAUCOUP. Et je trouvais ça vraiment BIEN. Sans doute justement parce que ma mère ne donnait pas ... Chez elle je me sentais vraiment BIEN. J'ai peut-^etre envie de reproduire ça...<br /> <br /> J'aimerais que les gens se sentent aussi bien auprès de moi que je l'ai été auprès de cette personne. Et je crois qu'il y a aussi un phénomène de compensation par rapport à mon enfance (rendre ce qu'on m'a pas donné).<br /> <br /> Mais maintenant que j'ai dit ça... j'ai tout dit et rien....
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